Café, humo y letras.

Les cafés ont toujours été des foyers de discussions politiques : ce sont des endroits où l’on se retrouve avec ses semblables pour converser. On raconte que pendant la révolution française, c’étaient dans les cafés qu’on échafaudait les émeutes… L’histoire du commerce du café est aussi liée à l’histoire coloniale et post-coloniale. Créer un dialogue avec le passé pour comprendre le présent, commencerai par s’asseoir autour d’une table (ronde en l’occurrence), avec les autres et prendre un café.
J’ai créé une table en utilisant des techniques de vannerie. Le tissage des fibres végétales est très répandu dans la région du Lac Titicaca, en Bolivie. C’est à cet endroit que j’ai eu envie de découvrir le monde de la vannerie. En Bolivie on tisse les fibres de TOTORA, en France c’est surtout l’OSIER qui est la fibre locale la plus répandue.
L’utilisation de matériaux naturels biodégradables, certains issus du recyclage des déchets (le marc de café) souligne pour moi la nécessaire présence de la pensée écologique dans toute discussion/prise de conscience politique. La fragilité de ces matériaux expose l’incertitude de l’engagement écologique dans le monde.